• THEOPHILE ALEXANDRE STEINLEN

    Peintre des chats

    "Les chats comblent les espaces vides de l'univers humain."
    Marion Garetty

    T.A STEINLEN naît en 1859 à Lausanne. Il s'installe à Mulhouse en 1878 et travaille comme dessinateur chez un marchand de tissu. Trois ans plus tard il arrive à Paris. L'année suivante, en 1882, il est introduit dans le cercle du CHAT NOIR, le célèbre cabaret parisien de Rodolphe SALIS. Il y fréquente TOULOUSE-LAUTREC et Aristide BRUANT entre autres. A la demande de SALIS, il réalise quelques dessins de chats pour décorer le cabaret.

    Il collabore aux journaux Le Chat Noir et le Mirliton et illustre des chansons, parmi lesquelles celles d'Aristide BRUANT.  

    En 1885, il réalise sa première affiche. En 1888, il devient le père d'une petite Colette, qui lui servira de modèle pour plusieurs affiches : la Compagnie Française, Le lait de la Vingeanne, la clinique Chéron.

    La période 1891-1899 est une période très créative pour STEINLEN (affiches pour Yvette Guilbert et Le Chat Noir). L'influence de TOULOUSE-LAUTREC est visible mais il développe néanmoins un style très personnel.

    Steinlen, affiche pour Le Chat Noir
    Steinlen, affiche pour Le Chat Noir

    En 1894, il expose pour la première fois ses oeuvres à la Bodinière.

    Steinlen à la Bodinière
    Steinlen à la Bodinière

    STEINLEN est proche des communistes, des anarchistes, des socialistes, et il témoigne en dénonçant la misère, l'exploitation des ouvriers par les patrons, la violence, à travers des illustrations et des affiches. C'est au cabaret du Chat Noir qu'il a rencontré Léon GERAULT-RICHARD, qui l'amène à s'engager politiquement. Celui-ci crée "Le chambard socialiste", auquel STEINLEN collabore régulièrement. Il collabore aussi à "L'assiette au beurre".

    Steinle, affiche de L'Assommoir
    Steinle, affiche de L'Assommoir

    En 1900, "L'Assommoir" rapproche STEINLEN et ZOLA. A la Belle Epoque, l'« âge d’or » de la presse française, les quotidiens, régionaux ou nationaux, sont extrêmement nombreux. Les « quatre grands », Le Matin, Le Journal, Le Petit Journal et Le Petit Parisien atteignent un tirage cumulé de 4,5 millions d’exemplaires en 1914. La plupart des quotidiens publient régulièrement un ou plusieurs romans en feuilleton. Le roman-feuilleton est une rubrique attractive, centrale dans la concurrence entre journaux. Leur lancement donne lieu à de grandes campagnes promotionnelles avec affiches. Steinlen en a réalisé quelques unes dont celle du feuilleton "Paris", écrit par Emile Zola.

    Steinlen, illustration du feuilleton d'Emile Zola
    Steinlen, illustration du feuilleton d'Emile Zola

    Entre 1913 et 1919, STEINLEN produit 17 affiches de guerre dénonçant la misère insoutenable des soldats et des civils. Il meurt à Paris en 1923.  

    Tout au long de sa carrière de peintre et d'illustrateur, STEINLEN, passionné par les chats, n'a jamais cessé de peindre les petits félins dont il était un spécialiste.

    L'Apothéose des chats à Montmartre, 1905
    L'apothéose des chats à Montmartre

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  • LE CHAT DANS LE CINEMA FANTASTIQUE ET LA SCIENCE FICTION

    "Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non."
    E. Hemingway

    Faire "tourner" un chat dans un film n'est pas réputé facile. Un chat, contrairement au chien, ne se dresse pas. Il est inutile d'essayer de lui donner des ordres. C'est un animal qu'on ne peut pas contraindre, surtout pas par la force, et qui fait ce qu'il veut sur un plateau de cinéma. Néanmoins, il existe le métier de "conseiller animalier pour le cinéma", qui consiste à "faire jouer" des chats au cinéma, à la télé ou dans la pub.  

    Lire l'interview donnée par Michel et Frédérique Flaesch (conseillers animaliers) pour le magazine "Atout Chat"

    AVANT PROPOS

    Les chats ont souvent inspiré les cinéastes, que ce soit pour des comédies (L'espion aux pattes de velours (1965) de Robert Stevenson), pour des drames (Le Chat (1971) de Pierre Granier-Deferre) ou des films légèrs (La main au collet (1955) d'Alfred Hitchcock ou Diamants sur canapé (1961) de Blake Edwards). J'ai choisi de m'attarder plus particulièrement sur le chat dans les films fantastiques, de science-fiction et d'horreur. Le but de ces genres cinématographiques est de créer un sentiment de peur et d'angoisse chez le spectateur. Ce courant cinématographique est apparu dès le début du cinéma et très vite, le chat noir s'est imposé comme une symbolique régulière des films d'horreur.


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  • LE CHAT DANS LE FANTASTIQUE ET LA SF

    "Si l'on pouvait croiser l'homme et le chat, ça améliorerait l'homme, mais ça dégraderait le chat. "
    Mark Twain (1835-1910)

    L'homme qui rétrécit, de Jack Arnold (1957)
    L'homme qui rétrécit, de Jack Arnold (1957)

    L'HOMME QUI RETRECIT (1957) [The Incredible Shrinking Man] de Jack Arnold. Avec Grant Williams, Randy Stuart, April Kent, Paul Langton...

    Scott Carey devient mystérieusement de plus en plus petit suite à une contamination radioactive. Sa femme lui installe une maison de poupée alors qu'il ne mesure plus que 20 cm. Le chat, qui était pour lui un animal familier et sympathique, devient son prédateur.

     
    Alien, le huitième passager (1979)
    Alien, le huitième passager (1979)

    ALIEN, LE HUITIEME PASSAGER (1979) [Alien] de Ridley Scott, avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, John Hurt...  

    Le Nostromo emporte un équipage composé de 7 personnes et d'un chat. A la moitié du voyage, il interrompt sa course pour répondre à un mystérieux message provenant d'une planète inexplorée. Un des membres de l'équipe, Kane, se fait agresser par une créature arachnéenne, contenue dans les restes d'un vaisseau extra-terrestre. Plus tard, lors du repas qui suit son rétablissement, il est pris de convulsions violentes et sa cage thoracique explose, libérant un monstre qui s'échappe dans le vaisseau et élimine un par un tous les membres de l'équipage. L'officier Ellen Ripley reste bientôt seule à affonter l'Alien.  


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  • LE CHAT DANS LES FILMS D'HORREUR

    "Les chiens viennent quand on les appelle. Les chats enregistrent le message et reviennent quand ça leur chante."
    Mary Bly

    En 1934, Universal décide d'adapter une oeuvre d'Egar Allan POE, "Le chat noir" (lire la nouvelle). Mais au final, ne reste de la nouvelle que le titre et la présence, très secondaire à l'intrigue, d'un chat noir.

    Le chat noir, 1934
    Le chat noir, 1934

    LE CHAT NOIR (1934) [The Black Cat] de Edgar G. Ulmer, avec Boris karloff, Bela Lugosi, David Manners, Julie Bishop, Lucille Lund...  

    De retour de lune de miel en Hongrie, Joan et Peter Allison partagent leur compartiment de train avec le Dr Vitus Verdegast, un homme tragique rescapé d'un camp de prisonniers en Russie où il a été détenu pendant 15 ans. Leur train a un accident dans une tempête en montagne et les voyageurs trouvent refuge dans la maison du célèbre architecte Hjalman Poelzig, ami de Verdegast. Celui-ci vit entouré de chats noirs dans une forteresse bâtie sur le site d'un champ de bataille sanglant...

    Bela Lugosi et Boris Karloff, Le chat noir
    Bela Lugosi et Boris Karloff, Le chat noir
     
    Cat's Eyes, Drew Barrymore (1985)
    Cat's Eyes, Drew Barrymore (1985)

    CAT'S EYES (1985) de Lewis Teague, avec Drew Barrymore, James Woods, Robert Hays... Adaptations et scénario original de Stephen King.  

    Un chat vagabond, réceptif aux appels alarmants d'une petite fille, traverse trois histoires horrifiques. Dans le dernier segment de ce film à sketches (écrit par Stephen KING), il est adopté par une fillette, Amanda. Le chat devient le héros de l'histoire : un gnome a investi la chambre d'Amanda pour lui voler son souffle vital. Le chat est vu comme un ennemi par la mère mais l'animal ne cherche qu'à protéger Amanda des assauts de l'horrible créature.

    Cat's Eyes
    Cat's Eyes
     
    Deux yeux maléfiques, 1990.
    Deux yeux maléfiques, 1990.

    DEUX YEUX MALEFIQUES (1990) [Two Evil Eyes] de Dario Argento et George A. Romero, avec Harvey Keitel...  

    Film en deux segments : L'étrange cas du Dr Valdermar et Le chat noir.  

    Dans Le chat noir, un photographe alcoolique et agressif voit sa compagne acueillir un mystérieux chat noir dans leur foyer. Une tension naît entre l'animal et l'homme. Le drame n'est pas loin.  

    Cette histoire est directement inspirée de la nouvelle d'E. A. POE.

    Deux yeux maléfiques
    Deux yeux maléfiques
     
    Darkside, contes de la nuit noire, 1991
    Darkside, contes de la nuit noire, 1991

    DARKSIDE, LES CONTES DE LA NUIT NOIRE (1991) [Tales from the Dark Side : The Movie] de John Harrison, avec Deborah Harry, David Forrester, Matthew Lawrence, Christian Slater, Julianne Moore...  

    Betty revient du supermarché pour préparer le dîner. Un petit garçon, Timmy, ne se joindra pas aux invités car il EST le dîner. Pour retarder l'heure de sa mort, il lit alors trois histoires fantastiques à la cuisinière cannibale : une momie ressuscitée pour les besoins d'une vengeance, un chat noir maléfique traqué par un tueur à gages, et un pacte conclu entre un monstre ailé et un artiste paumé. Dans "The Cat from Hell", le chat ne peut être tué et laisse un paquet de victimes derrière lui.

    "The Cat From Hell" raconte l'histoire d'un tueur à gage à qui on offre 12 000 dollars pour tuer un chat. Il accepte, bien qu'on lui ait dit que le chat était impliqué dans le meurtre de trois personnes. Il découvre bientôt que le chat est bien plus que ce qu'il semble être. Tandis qu'il le conduit dans un lieu isolé pour le tuer, le chat s'échappe et finit par l'attaquer. Après être venu à bout du tueur à gage, le chat s'en va terminer ses petites affaires en pourchassant l'employeur du tueur à gage.

    Sources : Horreur.com

    Pour en savoir plus :
    Analyse du"Chat noir"
    Critique de "Darkside" sur "horreur.com"
    Critique de "Cat's Eye" sur "horreur.com"


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  • LE CHAT DANS LA LITTERATURE ET LA POESIE

    "Si vous voulez être écrivain, ayez des chats.

    Aldous Huxley (1815-1895)

    Le chat est le grand ami des écrivains et des poètes. Il les a fascinés, ils lui ont rendu hommage. Le chat s'impose comme un auxiliaire indispensable de la vie et de l'oeuvre de nombre d'écrivains français ou étrangers. Voici quelques exemples.

    Lithographie du 19è siècle de Gustave Doré
    Lithographie du 19è siècle de Gustave Doré

    L'un des premiers chats à se faire connaître dans la littérature est le chat botté, dans le conte de Charles PERRAULT (1628-1703, publié dans "Les contes de la mère l'oye" en 1697. Ce chat, doué de parole et de raison, va faire passer son maître (le benjamin désargenté d'un meunier décédé) pour un puissant gentilhomme, le marquis de Carabas, et lui permettre d'épouser la princesse du royaume. Il suffit au chat d'un sac, d'une paire de bottes et de beaucoup de ruse!

    CHATEAUBRIAND (1768-1848) vécut entouré de chats. Il revint d'un séjour au Vatican avec Micetto, le chat du Pape Léon XII, qui lui confia avant de mourir.
    Dans "Les mémoires d'Outre-tombe", Chateaubriand écrit qu'il "cherche à faire oublier [à Micetto] l'exil, la chapelle Sixtine et le soleil de la coupole de Michel-Ange sur laquelle il se promenait, loin de la terre..."
      

    Le poète, romancier, peintre et critique d'art THEOPHILE GAUTIER (1811-1872) fut lui aussi un grand adorateur des chats. Dans "La ménagerie intime", parue en 1869, il raconte avec humour et tendresse les mésaventures de différents chats.  

    Extrait de "La ménagerie intime" :

    "C'est une bête philosophique, tenant à ses habitudes, amie de l'ordre et de la propreté. (...) Séraphita restait de longues heures immobile sur un coussin, ne dormant pas, suivant des yeux avec une extrême intensité d'attention, des spectacles invisibles pour les simples mortels."

    A lire absolument si vous avez le temps : "La ménagerie intime"

    EMILE ZOLA évoque à plusieurs reprises, et avec justesse, les petits félins. Dans la nouvelle extraite de "Nouveaux contes à Ninon" (1866), "Le paradis des chats", il raconte les péripéties d'un chat qui abandonne une vie confortable et choyée pour aller vivre dans la rue. Au final, cette vie ne lui plaît pas et il rentre chez lui. Sa propriétaire le punit mais il préfère encore être enfermé et bien nourri qu'être libre et devoir chercher de quoi survivre.  

    Le paradis des chats, Emile Zola, 1866
    Le paradis des chats, Emile Zola, 1866

    On retrouve un chat dans "Thérèse Raquin" : le chat tigré François. Thérèse et son amant Laurent ont assassiné Camille, le marie de Thérèse. Mais le spectre de Camille les hante. Laurent croit même que le mort est "entré" dans le corps du chat. Il se met à le détester et le tue. Les amants, à bout de nerfs, finissent par se suicider.  

    ZOLA hébergeait des chats dans sa maison de Médan. D'ailleurs, dans "La faute de l'Abbé Mouret", l'écrivain nous fait faire connaissance avec trois chats de gouttière, assez proches de ceux qu'il avait.

     
    Guy de Maupassant
    Guy de Maupassant

    GUY DE MAUPASSANT (1850-1893) écrivit dans "Sur les chats" (texte publié dans Gil Blas du 9.02.1886) une chose très vraie et toujours d'actualité :  

    "Il circule comme il lui plaît, visite son domaine à son gré, peut se coucher dans tous les lits, tout voir et tout entendre, connaître tous les secrets, toutes les habitudes ou toutes les hontes de la maison. Il est chez lui partout, pouvant entrer partout, l'animal qui passe sans bruit, le silencieux rôdeur, le promener nocturne des murs creux."  

    MAUPASSANT a fondé avec Alexandre DUMAS une ligue pour la défense des félins.  

    Lire la nouvelle "Sur les chats"

     
    Paul Léautaud
    Paul Léautaud

    PAUL LEAUTAUD (1872-1956) s'apitoyait sur le sort des animaux mais détestait les humains. Il avait transformé sa maison de Fontenay-aux-Roses en refuge pour animaux abandonnés : "J'ai dû avoir au moins 300 chats et 150 chiens. Pas tous à la fois. Mais ma moyenne, c'était une trentaine de chats et une douzaine de chiens."

    Colette et ses chats
    Colette et ses chats

    Qui mieux que COLETTE (1873-1954) a su dépeindre les chats? Auprès d'elle ont défilé de nombreux félins qui lui ont inspiré de nombreux textes. On peut malheureusement lui reprocher d'avoir parfois un peu trop donné dans l'anthropomorphisme.  

    Extrait du "Matou", La paix chez les bêtes :

    "Je dors, je dors...Une secousse électrique me dresse parfois, - je gronde sourdement comme un tonnerre lointain, - puis je retombe... Même à l'heure où je me réveille tout à fait, vers la fin du jour, je semble absent et traversé de rêves; J'ai l'oeil vers la fenêtre, l'oreille vers la porte..."

    Extrait de "Douze dialogues de bêtes" :  

    "On dirait que je dors, parce que mes yeux s'effilent jusqu'à sembler le prolongement du trait velouté, coup de crayon hardi, maquillage horizontal et bizarre, qui unit mes paupières à mes oreilles. Je veille pourtant. Mais c'est une veille de fakir, une ankylose bienheureuse d'où je perçois tout bruit et devine toute présence..."

    Main de Colette, photographie de de Walter Limot, 1934
    Main de Colette, photographie de de Walter Limot, 1934
     
    Marcel Aymé, La patte du chat
    Marcel Aymé, La patte du chat

    MARCEL AYME (1902-1967) écrivait ses contes pour les "enfants âgés de 4 à 75 ans". L'enfance est symbolisée par deux fillettes, Delphine et Marinette, qui vivent dans une ferme, entourées d'animaux doués de la parole.  

    "La patte du chat" (1944) fait partie des "Contes du chat perché", série de contes publiés entre 1934 et 1946. Dans ce conte, Alphonse le chat a le pouvoir de faire pleuvoir en passant sa patte derrière son oreille. Delphine et Marinette sont punies parce qu'elles ont cassé un plat familial vieux de plus de 100 ans. Quand leurs parents décident de les envoyer chez leur horrible tante Mélina, le chat provoque une pluie interminable qui empêche les fillettes d'aller chez leur tante. Mais les récoltes sont abîmées et les parents décident alors de noyer Alphonse. Tous les animaux de la ferme aident le chat. C'est même grâce à une souris qu'il échappe à la noyade...

    Blues pour un chat noir, Collection Poche
    Blues pour un chat noir, Collection Poche

    "Blues pour un chat noir" est un recueil de cinq nouvelles écrites par BORIS VIAN (1920-1959). L'une d'entre elles raconte les mésaventures d'un chat noir hâbleur, dragueur, ergoteur, roi de l'argot, sorte d'aristochat lubrique et vantard, qui joue les grands seigneurs et finit misérablement.

    Michel Tournier, Célébrations, Collection Folio
    Michel Tournier, Célébrations, Collection Folio

    "Célébrations" de MICHEL TOURNIER (1924) est un recueil de 25 textes courts regroupés par thèmes : nature, corps, lieux, saisons et saints, images, personnes. L'auteur pose un regard émerveillé sur sa vie, ses rencontres et le monde qui l'entoure.  

    Extrait de "Célébrations" :

    "Tout autre est le chat. Son indépendance vis-à-vis de son maître, sa présence affectueuse mais intermittente, ses disparitions énigmatiques suivies de réapparitions mystérieuses, la faculté qu'il a de pouvoir marcher parmi les livres et les encriers sans rien déranger, tout cela en fait le compagnon idéal de l'écrivain. Baudelaire l'a écrit mieux que personne."

     

    Sources :
    Charles PERRAULT, Contes de ma mère l'oye, Folio Junior,1999.
    François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, LGF, Classique de poche, 2001
    Théophile GAUTIER, La ménagerie intime, Aniwa publishing, Collection Plumes de chats, 2003
    Emile ZOLA, Le paradis des chats et autres nouveaux contes à Ninon, Sabier, 2005
    Emile ZOLA, Thérèse Raquin, Pocket, 2006
    Guy de MAUPASSANT, Contes et nouvelles, Tome 2 : avril 1884-1893, Gallimard, 1979
    Sidonie Gabrielle COLETTE, La paix chez les bêtes, LGF, Livre de poche, 1996
    Sidonie Gabrielle COLETTE, Douze dialogues de bêtes, Mercure de France, 1964
    Marcel AYME, Les contes du chat perché, Gallimard, Collection Folio, 1973
    Boris VIAN, Blues pour un chat noir, LGF, Collection Libretti, 2002
    Michel TOURNIER, Célébrations, Mercure de France, Collection Folio, 1999 et 2000.

     

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